Comme chaque mois de juillet, la France se souvient de la rafle du Vel d’hiv. Aussi, s’agissant de cet acte inqualifiable, nous apportons les précisions suivantes.
Lors de la signature de l’Armistice, les deux pays, France et Allemagne, étaient membres de la Convention de La Haye. De ce fait, l’administration de la France occupée et, donc, sa police étaient placées sous les ordres directs de la Puissance occupante ; la convention d’Armistice faisait ainsi obligation à l’administration française de respecter les ordonnances allemandes, sous peine d’être dénoncée et de laisser la place à la nomination d’un gauleiter.
Le responsable de la Rafle du Vel d’Hiv et des autres rafles en territoire occupé, fut le général SS Carl Oberg,
A la Libération, ce dernier fut capturé par les Américains et remis aux autorités françaises. Condamné à mort par la justice française le 9 octobre 1954, sa peine fut commuée en prison à perpétuité par le Président René Coty. Il fut ensuite libéré en toute discrétion de sa prison de Mulhouse, avec son ancien adjoint, le colonel SS Helmut Knochen, le 28 novembre 1962 par De Gaulle, sur la demande pressante d’Adenauer.
Oberg et Knochen finiront leurs jours paisiblement, au milieu de leur famille, dans leur pays….